Qui suis-je ?

C’est l’histoire d’une petite fille passionnée par les mots. Quand elle entre en CP à cinq ans et demi, elle sait déjà lire. Elle apprend à écrire, en script d’abord, puis en cursive. Et cette passion ne la quittera plus…

Je vous raconte ici comment la petite Natacha est devenue Zia Odet. Pourquoi ce nom de plume ? Quelles ont été les étapes de mon parcours ? Sur cette page je vous dis tout, ou presque.

Dessin animé

Le personnage de Zia dans Les Mystérieuses Cités d'Or (dessin animé produit par Blue Spirit)
Enfant, je me suis attachée au personnage de Zia dans Les Mystérieuses Cités d’Or.

Normandie, années 80. Je passe chaque mercredi chez ma grand-mère, où je regarde la télévision. C’est l’époque de Récré A2. Un jour de 1983, Dorothée, la célèbre animatrice jeunesse, nous présente un nouveau dessin animé : Les mystérieuses Cités d’Or.

Ce rendez-vous va vite devenir incontournable. Impossible de rater un épisode ! Avec mon petit frère, nous suivons Esteban, Tao et Zia dans leurs aventures, à la recherche de trésors et de temples cachés. J’aime le personnage de Zia, sa sagesse, sa culture et son caractère déterminé. Elle est l’un des rares personnages féminins de cette série.

Rangement et café

Février 2017, je participe à un MOOC d’écriture. Je rédige de petits textes pour m’entraîner. L’un d’entre eux raconte l’histoire d’une jeune femme célibataire qui se relève d’une rupture douloureuse. Sa vie est difficile, elle broie du noir. Elle décide de ranger son appartement pour se changer les idées. Elle commence à faire du tri dans les cartons hérités de sa grand-mère, où elle va faire une curieuse découverte…

Très vite, je m’attache à mon personnage, Lisa. Je veux savoir ce qu’elle va devenir. Je poursuis l’écriture du texte… qui se transformer en roman. C’est La douce amertume du café, un récit positif sur l’amour et les liens familiaux. Je raconte sa genèse sur mon blog Zia de A à Z.

La douce amertume du café sur un bureau, avec des feuilles de travail de l'autrice Zia Odet
Mon premier roman est publié en 2018. Sur Zia de A à Z, je raconte mon parcours d’écriture et d’auto-édition.

Pot de miel

Un pot de miel Mielizia posé près d'une assiette où se trouve un cheesecake avec des fraises
C’est en dégustant du miel que j’ai trouvé mon nom de plume : Zia Odet.

Vient le moment où il me faut choisir un nom d’autrice. Je réfléchis pendant des jours sans trouver l’inspiration. Un matin, au petit déjeuner, je regarde le pot de miel posé devant moi sur la table. La marque se termine par les trois lettres ZIA. Je pense alors aux Mystérieuses Cités d’Or. Et je trouve mon nom d’autrice : Zia Odet. Ça se prononce Odé, comme si Zia (jouait) aux dés. 🎲 🎲 
Pourquoi Odet ? C’est un clin d’œil à ma grand-mère, qui se prénommait Odette. Elle aurait été ravie de lire mon roman et mes nouvelles, publiées dans le magazine L’Indé Panda.

Révolution symbolique

Devenue femme écrivain un peu par hasard, je n’ose pas utiliser le nom d’autrice. Il me faut plusieurs mois avant de franchir cette étape. Jusqu’ici, je n’écrivais que dans le cercle privé. Dans mon journal, surtout.
Lui, c’est mon compagnon de route depuis l’âge de 14 ans. J’ai choisi une date symbolique pour le commencer : le 14 juillet 1989. La Bastille, le bicentenaire, vous comprenez ? J’aime les dates et je vois des symboles partout (je me suis d’ailleurs amusée à en disséminer plusieurs dans mon roman).
Ce 14 juillet 1989, j’utilise la petite clé pour ouvrir mon joli carnet cadenassé. Je prends un crayon à papier (grave erreur, comme je le comprendrai plus tard : les mots s’effaceront au fil des années). Sur la première page, je commence à écrire, comme Anne Frank. Je suis heureuse d’avoir moi aussi une amie de papier, que je baptise Plume.

écrire-un-journal-intime : témoignage de Zia Odet, photo des différents cahiers de son journal, de 1989 à 2013
Mon journal intime m’accompagne depuis le 14 juillet 1989.

Enveloppes timbrées

Correspondance internationale : un globe terrestre coloré posé sur une table
J’ai eu des correspondants dans de nombreux pays : Chine, Brésil, Canada, Australie, République tchèque…

Ensuite, je découvre la correspondance internationale. Je commence avec ma cousine québecoise, Anabelle. Nous échangeons des lettres en Français. Puis j’écris à des correspondants anglophones et germanophones, partout dans le Monde.

Comment trouver des adresses quand Internet n’existe pas encore ? Je passe par l’association IPF (International Pen Friends). Contre une petite somme d’argent (15 francs, je crois), je reçois une liste de quinze contacts et mon adresse apparaît sur quinze autres listes. Au final, ça fait beaucoup de courriers reçus et envoyés.

Il m’arrive d’avoir jusqu’à seize correspondants en parallèle. Je passe mes week-ends à écrire. Autant vous dire que je me ruine en timbres ! J’aime les papiers à lettres colorés, les stickers et les stylos. J’apprends le mot « stationery » (papeterie) grâce à Lindsey, une correspondante australienne qui partage cette passion. Elle stoppe brutalement nos échanges après le scandale des essais nucléaires français dans le Pacifique.

Dactylographie

Aujourd’hui, j’ai toujours un carnet secret (même pas caché). Et j’aime toujours autant écrire au stylo-plume dedans. Pour le reste, le clavier et les réseaux sociaux ont tout chamboulé. Finies les jolies lettres et les enveloppes décorées.

Au collège, j’apprends la dactylo. Et c’est bien pratique pour taper plus vite que mon ombre (ou au moins au même rythme que mes pensées). Si vous voulez vous entraîner, je vous conseille d’aller sur typingstudy, le site que j’utilisais avec mes élèves de CM2.

Machine à écrire Olivetti lettera 32, le modèle sur lequel j'ai appris la dactylographie
J’ai appris la dactylographie sur des machines à écrire mécaniques. À la maison, nous avions ce modèle : Olivetti Lettera 32.

Projets scolaires

Burn out des enseignants : rester ou partir ?
Professeure des écoles, j’aimais écrire à la craie sur le tableau vert.

Oui, j’ai été « maîtresse d’école ». J’ai exercé ce métier pendant vingt longues années, suite à ma première reconversion, en 2002. J’ai changé souvent de classe et parfois d’école. Ce que j’aimais le plus enseigner, c’était… le Français, bien sûr. Mes élèves écrivaient chaque jour. Certains étaient doués, avec une imagination impressionnante !

Nous participions souvent à des projets d’écriture : romans baladeurs, concours de cartes postales, correspondance scolaire (tiens donc !), créations poétiques, journal de classe, etc. Je garde de merveilleux souvenirs de ces moments partagés, comme ce texte : J’ai vidé mon cartable.

Reconversion

Il paraît que le burn out est une maladie en vogue… Et je n’ai pas échappé à cette épidémie-là. Tout a basculé quelques semaines avant le confinement, en janvier 2020. Je réussis à retourner en classe en septembre… pour finir par me reconvertir quelques mois plus tard.

Le sujet vous intéresse ? Je vous raconte tout mon parcours dans l’avant-propos du Guide de la Reconversion des Profs (consultable gratuitement sur Amazon en cliquant sur le mot « Feuilleter » au-dessus de l’image de la couverture).

Le Guide de la Reconversion des Profs existe en 2 versions : ebook et papier
Le Guide de la Reconversion des Profs aide les enseignants en souffrance à trouver des solutions.

Rédactrice et biographe

Aujourd’hui, je suis rédactrice web. Vous ne connaissez pas ce métier ? Rendez-vous dans la partie « Reconversion prof » de ce blog et en particulier dans cette série de trois articles :

➡️ De prof des écoles à rédactrice web : ma reconversion

Conversations futiles : tableau d'Alain C. peintre amateur (tous droits réservés)
Biographe, j’écris l’histoire d’anonymes comme mon oncle, qui a peint ce tableau intitulé Conversations futiles.

Je suis également biographe. J’aime écouter, raconter, mettre en forme des récits de vie. Imaginez un livre unique, original, qui raconte votre parcours, ou l’histoire de votre famille. Je peux vous aider à l’écrire, ou l’écrire pour vous.

Avec ma tante de 79 ans, j’ai ainsi créé un livre sur l’œuvre et la vie de mon oncle Alain, instituteur et peintre amateur. Nous y avons regroupé la reproduction de ses 32 tableaux, ainsi que des dessins et des esquisses qu’il a laissés dans son atelier. En fin d’ouvrage, j’ai ajouté une partie biographique, illustrée de photos de famille.

Je suis très fière de ce projet, qui m’a rapprochée de mon oncle, quatre ans après qu’il nous ait quittés. J’ai découvert l’homme et l’artiste qu’il était.

Vous avez des questions ? Vous pouvez me les poser en commentaire.
Ou me rejoindre sur Instagram : @lune.demasquee
À bientôt !