Douance : le haut potentiel à l’âge l’adulte

En décalage avec les autres, vous vous demandez si vous êtes un adulte à haut potentiel ? Votre fille ou votre fils rêveur, curieux, bon élève (ou pas) est-il un enfant précoce ? Ces questions identitaire complexes, je me les suis posées. Dans cet article, je vous livre quelques pistes de réponses, après avoir lu et écouté Fabrice Bak, psychologue cognitiviste spécialiste de la douance.

Être un adulte « doué », qu’est-ce que cela veut dire ?

Que signifie HPI ?

Le HPI (haut potentiel intellectuel) a été récemment mis en lumière par la série HPI avec Audrey Fleurot. Il englobe les personnes ayant un QI (quotient intellectuel) compris entre 130 et 160 (le QI moyen est égal à 100). Ces personnes dites HPI possèdent des aptitudes intellectuelles qui leur permettent de raisonner vite, d’apprendre seules et de s’adapter de manière efficace à leur environnement. Est-ce pour autant une chance ? Rien n’est moins sûr…

Qui sont les personnes à haut potentiel ?

Les personnes à haut potentiel représenteraient 2,28 % de la population soit 1,5 million de personnes en France.

On utilise également les termes : (sur)doué, précoce ou zèbre pour désigner ces enfants, adolescents et adultes. Ils peuvent être qualifiés d’atypiques, neuroatypiques ou neurodivergents car ils présentent un fonctionnement cognitif qui diffère de la norme, tout comme les personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA), un trouble de l’attention (TDAH) ou un trouble dys.

Être doué, est-ce un handicap ?

Les difficultés rencontrées à l’école ou dans le monde professionnel peuvent amener à s’interroger sur son identité (parfois après un burn out). Des tests de QI peuvent alors révéler une précocité intellectuelle. La douance n’est pas un trouble : après le diagnostic, l’accompagnement psychologique n’est pas toujours nécessaire.

Certaines personnes HPI vivent très bien leur différence et leur singularité. D’autres n’apprendront pas qu’elles sont zèbres : comme elles se sont appropriées leur mode de fonctionnement si particulier, elles ne traverseront pas de crise identitaire et ne feront jamais de tests pour être diagnostiquées.

Comment reconnaître un zèbre ?

Parmi les caractéristiques d’un adulte doué, on peut citer les éléments suivants (liste non exhaustive) :

  • difficulté à comprendre le comportement des autres
  • difficulté avec les figures d’autorité
  • besoin de solitude
  • sensibilité morale, souci de la justice
  • besoin de vérité, de sens, d’avoir un but
  • perfectionnisme
  • méthodes d’apprentissages individualisées
  • besoin de stimulation intellectuelle, pensée divergente
  • créativité débordante
  • fort sens de l’humour

Quelles souffrances sont liées à la douance adulte ?

Les adultes à haut potentiel ont une grande sensibilité sociale : ils se préoccupent de ce qu’on pense d’eux, ils ont peur d’être jugés et rejetés. Ils sont indépendants et autonomes, capables de se débrouiller seuls pour mener à terme leurs projets. Cela peut leur poser problème quand il faut travailler en équipe ou accepter l’autorité.

➡️ Découvrez notre article sur les difficultés relationnelles des personnes HPI.

Haut potentiel et hypersensibilité

Contrairement aux idées reçues, le haut potentiel ne va pas systématiquement de pair avec une hypersensibilité émotionnelle. Si une personne HPI est hypersensible, cette hypersensibilité vient de situations vécues pendant son enfance (abus, harcèlement…) et non de la douance en elle-même. Cela se traduit alors par une anxiété importante et une hypervigilance. Une thérapie peut aider à atténuer ou « apprivoiser » ces caractéristiques.

Sur le thème de l’hypersensibilité, vous pouvez lire mon article : Hypersensibles, s’aimer soi-même (notes sur le livre d’Ilse Sand)

Comment se développent l’enfant et l’adolescent à haut potentiel ?

La précocité dans tous ses états

Couverture du livre La précocité dans tous ses états de Fabrice Bak
La précocité dans tous ses états, Fabrice Bak, Ed. L’Harmattan
Caractéristiques HPI enfant

Au fil des années, un décalage s’installe entre les enfants à haut potentiel et les autres. L’enfant zèbre s’adapte plus ou moins bien à son environnement. Son insertion sociale peut être rendue difficile par la différence de fonctionnement cognitif et affectif, notamment en milieu scolaire.

Enfant HPI et système scolaire

A l’école, les enfants à haut potentiel finissent souvent par s’ennuyer. Ils ont une approche particulière de l’apprentissage, liée à un fonctionnement de pensée différent : raisonnement et déduction qui s’élaborent très rapidement, explication qui prend le pas sur l’observation, préférence pour travailler seul, grande sensibilité à l’injustice, recherche du contact des adultes pour avoir des guides à qui se référer. L’ennui peut se muer en difficulté scolaire ou mener à envisager un saut de classe.

Comme ils ont des difficultés à comprendre les autres enfants de leur âge, à créer des liens, à se faire des amis, ils peuvent être tentés de se rapprocher des élèves perturbateurs. Pourquoi ? Parce que ceux-ci sont à la fois craints et admirés des autres. En étant proches d’eux, ils ont l’impression qu’ils pourront être eux aussi appréciés (ou redoutés).

Ces enfants passent beaucoup de temps à observer les autres pour pouvoir se construire cette image d’eux-mêmes, mais fréquemment ils vont se tourner vers l’adulte, seule autorité cohérente, seul guide fiable, pour leur permettre d’avancer. Page 47

Parents d’enfant zèbre

En famille, l’enfant a besoin d’un adulte guide. Le livre de Fabrice Bak permet de comprendre cette relation si particulière qui se met en place entre l’enfant HPI et ses parents. Si le père ou la mère ne répond pas correctement aux attentes de son enfant, l’incompréhension s’installe et les crises se multiplient. Être parent d’enfant zèbre, c’est aussi accompagner sa scolarité et faire parfois le choix d’un saut de classe. Retrouvez des témoignages de parents sur Rayures et ratures.

Il ne suffit pas d’avoir des compétences intellectuelles, faut-il encore savoir s’en servir. Savoir s’en servir implique d’être guidé, aidé, quant à leur utilisation. Page 55

L’adolescent à haut potentiel

En grandissant, l’enfant HPI va devenir un adolescent socialement « décalé ». Au collège, il peine à comprendre les autres, dont l’univers lui paraît peu intéressant, voire incohérent. Pour ne pas être rejeté, il peut s’isoler du groupe ou tenter d’y être intégré en se « camouflant ». Il imite les comportements des jeunes de son âge, même s’il ne les comprend pas.

Le jeune surdoué adopte alors une attitude caméléon, se créant ainsi un faux self, jouant un personnage dont il ne saura plus comment sortir : s’il montre sa vraie personnalité, il est persuadé qu’il ne pourra pas être apprécié pour ce qu’il est. Il se dévalorise constamment, ce qui peut conduire à un état dépressif.

Ces adolescents peuvent avoir un comportement excessif avec un look particulier (romantique, gothique, punk…) pour se créer, là encore, une sorte de personnage. Ils cherchent ainsi à affirmer leur personnalité en appartenant à un groupe différent des autres.

Pourquoi diagnostiquer la douance ?

L’importance du diagnostic

Les adolescents HPI sont particulièrement fragiles pendant leur transition vers l’âge adulte. Si aucun diagnostic n’a été posé pendant l’enfance, le sentiment de décalage peut conduire à une perte totale de repères. Ils deviennent alors des proies idéales pour les pervers narcissiques. Ce sont par ailleurs des personnes sensibles, perfectionnistes, qui ont un sens aigu de l’injustice… autant de qualités qui les rendent vulnérables.

Les dangers de la douance chez l’adulte

L’âge adulte voit les difficultés se cristalliser avec l’entrée dans le monde professionnel, d’une part, et dans les relations intimes, d’autre part. Le livre de Fabrice Bak m’a beaucoup éclairée sur ces deux points. Il consacre plusieurs pages à l’emprise, pour décrire comment une personne à haut potentiel peut se laisser prendre au piège d’un prédateur qui sait détecter ses failles et s’en nourrir, comme un vampire.

Un fonctionnement psychique différent

Il explique d’où viennent les difficultés en apportant des informations précieuses (mais assez complexes à comprendre, je l’avoue) sur le psychisme des personnes à haut potentiel. Il s’intéresse ainsi à la façon dont la sphère affective et la sphère cognitive vont se structurer et se connecter. Des coordinations anarchiques peuvent se mettre en place, aboutissant à trois profils différents :

  • sentinelle (la personne analyse et surveille en permanence son environnement, elle vit en état d’hypervigilance)
  • rationalisation (la personne raisonne pour donner sens à tout ce qui l’entoure par la pensée, elle perd l’accès à ses émotions, elle veut aider les autres et s’oublie elle-même)
  • cascade affective (la personne est envahie par la dimension affective, elle a des surcharges émotionnelles et ensuite s’effondre intérieurement, comme sur des montagnes russes, elle semble vivre des « micro-dépressions » de quelques heures puis l’affect se rééquilibre)

Le diagnostic et le suivi du haut potentiel

Un diagnostic tardif est-il utile ?

En lisant le livre de Fabrice Bak et en écoutant sa conférence, on comprend l’importance d’un diagnostic précoce du haut potentiel chez l’enfant.

Chez l’adolescent ou l’adulte, le diagnostic est encore utile. Il permet à chaque personne de donner du sens à ce qui a été vécu, en revisitant son passé à travers un autre prisme. Il permet également d’entamer une thérapie qui suit un protocole précis. Rééquilibrer la sphère affective et la sphère cognitive, travailler ensuite sur la zone affective du patient, puis la dimension sociale, et enfin toucher la dynamique du devenir dans la rencontre sentimentale à l’autre et le couple.

Le patient va apprendre notamment à se réapproprier ses réussites, à redonner du sens à l’histoire familiale et à accepter les erreurs parentales.

Comment aider son enfant précoce ?

La fin du livre s’adresse aux parents. L’annonce du diagnostic modifie l’équilibre familial. Chacun va avoir un regard différent sur l’enfant et sur sa propre enfance. C’est le point de départ d’une nouvelle histoire, que parents et enfant doivent construire ensemble.

Une fois le diagnostic posé, les parents vont apprendre à accepter la différence de leur enfant et à préserver son potentiel. Ils doivent devenir de bons guides pour répondre à ses attentes.

Ils accompagnent la scolarisation de leur enfant, en veillant à ce que son haut potentiel soit reconnu et intégré dans sa vie quotidienne d’écolier. Une adaptation des apprentissages est nécessaire. Le livre propose quelques pistes pour les enseignants.

Mon propre ressenti

Le livre de Fabrice Bak est très dense et parfois difficile à appréhender car il donne des informations spécialisées. Il m’a cependant beaucoup apporté pour comprendre le fonctionnement cognitif des enfants, adolescents et adultes à haut potentiel. Avec ce nouveau prisme, j’ai pu analyser des scènes vécues avec mes enfants et décrypter leur fonctionnement actuel de jeunes adultes.

Je pense que leur profil (et le mien) ressemblent beaucoup à ce qui est décrit dans ce livre et cette conférence. Il y a deux ans, j’avais pris rendez-vous chez une neuropsychologue pour passer les tests psychométriques. J’étais prête à débourser 250 € pour savoir si j’étais HPI. Malheureusement, cette séance diagnostique n’a pas eu lieu, en raison d’un décès dans la famille. Je n’ai jamais programmé d’autre séance pour ces tests. Est-ce par peur d’en découvrir le résultat ?


Pour en savoir plus :

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15 Commentaires

  1. Merci Natacha, une fois de plus tu nous offres un superbe article !

    J’ai été testée deux fois, une fois aux alentours de 6 / 8 ans et une seconde fois aux alentours de 30 ans. Mes résultats varient entre 136 et 138. Mon thérapeute m’avait expliqué l’importance de faire le test une seconde fois, quelque soit le résultat, car en fonction de l’état d’esprit de l’enfant, ou de l’adulte, les résultats peuvent variés. Et oui, on a pas toujours envie de faire des efforts, ou on peut avoir l’esprit ailleurs et du mal à se concentrer, le jour J.

    Au collège et au lycée j’étais assez isolée, et en effet je sympathisais beaucoup avec  » les pions « , ou les élèves plus âgés et les rebelles. C’est vrai que j’avais beaucoup de mal à comprendre les autres, mais mon parcours scolaire à été difficile car j’avais surtout le sentiment d’être incomprise. Mais je ne peux pas vraiment dire que j’en ai souffert, car j’ai toujours apprécié la solitude, mes livres, l’art et ma musique me suffisaient.

    On ne m’avait jamais expliqué ce qu’était ce test, pourquoi on me le faisait faire, ni ce que voulait dire les résultats. A l’époque c’est le psychiatre qui avait pris l’initiative, par rapport à ce que je vivais à la maison ( à l’époque j’ai eu droit à tout un tas de test psychologiques ) . Je me souviens seulement que ma grand-mère n’a rien voulu entendre des résultats , il fallait les taire et continuer comme si de rien n’était. Elle ne voulait pas que l’on se fasse remarquer, d’une manière ou d’une autre. Du coup j’ai grandis sans savoir, et lorsqu’un second thérapeute a souhaité refaire le test et m’a alors lui, expliqué les résultats, ça ne m’a fait ni chaud, ni froid, j’ai continuer ma vie sans y penser. Par contre nous avons fait une thérapie dans ce sens pour me sécurisée.

    Effectivement, au cours de la thérapie , j’ai appris que mon hypersensibilité me vient des abus vécus dans l’enfance et pas de mon QI.

    C’est vrai aussi que j’analyse énormément mon environnement et que je suis en hyper-vigilante. Moins avec la thérapie, mais toujours quand même. Que j’ai besoin de donner du sens à tout ce qui m’entoure et plus jeune je m’oubliais pour aider les autres. Plus aujourd’hui, grâce à la thérapie. Et les cascades émotionnelles, ça été toute ma vie ah ah !!

    Enfant je me préoccupais beaucoup de ce que l’on pouvait penser de moi, mais ça m’est vite passé.

    J’avoue que la thérapie à été essentielle. Et aujourd’hui je vis ma vie sans penser aux résultats de ce test. Je le sais, mais ça n’a pas vraiment d’importance aujourd’hui.

    Je t’embrasse fort Natacha et longue vie à ton blog !

  2. Article très intéressant ! Je me sens concernée, même à 125…
    Beaucoup de similitudes dans l’article avec ma personnalité, même si j’ai pu évoluer avec une bonne thérapie. Je me reconnais bien là même si ado, j’avais beaucoup d’amies.

  3. Merci Sand pour ton témoignage. Tu nous montres que le diagnostic est une étape, qu’il faut ensuite savoir quoi en faire.
    Tu as eu de la chance d’avoir fait cette thérapie. Tu sembles en paix avec ton passé maintenant.
    Bises 💕

  4. Merci !
    À quel âge as-tu été testée ? Te considères-tu comme une personne à haut potentiel ? Cela change-t-il ta façon d’envisager ta vie ?

  5. C’est moi qui te remercie Natacha.

    J’ai oublié de préciser que mon hyper sensibilité à changée elle aussi, avec la thérapie. De façon générale, grâce à tout ce travail, je suis beaucoup plus sécure.

    Oui je suis en paix avec mon passé, et avec beaucoup de choses, finalement. Je m’en rend compte en écrivant ces lignes. Au risque de choquer, je ne changerais mon passé, mon parcours, pour rien au monde. Il a fait ce que je suis aujourd’hui.

    Je te le souhaite du fond du cœur Natacha, il n’y a pas de raison que tu n’y arrives pas. Il suffit d’observer à quel point tu as évolué depuis la première fois que j’ai lu ton blog.

    Tu sais ce que je pense des thérapeutes. Ils ont eu une grande importance dans ma vie.

    Il existe aujourd’hui des thérapies  » courtes  » qui fonctionnent très bien. Par expérience, je conseille de ne pas hésiter à changer de thérapeute si on n’a pas le sentiment d’avancer ou, de ne pas hésiter à en parler avec son thérapeute. C’est important, dans ces cas là, que celui-ci explique à son patient sa méthode, ses outils, son protocole, sa démarche.

    Pour en revenir au test QI, en avoir pris conscience à mon âge, n’a pas changé grand chose à ma vie, pour ne pas dire rien. J’en parle ici avec toi car tu abordes le sujet, mais dans ma vie de tous le jours, ce n’est pas quelque chose que je mets en avant, je ne ressens pas le besoin de le dire.

    Je souligne quand même l’importance pour un enfant ou un ado de faire ce test, surtout si il y a un mal être et des difficultés scolaires. Et à mon sens, c’est regrettable que ces tests coûtent si cher. Toi qui est professeur des école, j’imagine que tu es bien placée pour savoir à que point ça changerait la vie de beaucoup d’élèves si ces tests étaient plus accessibles.

    Je t’embrasse très fort,
    A très vite

  6. Oui, j’ai chaque année dans ma classe des élèves que je soupçonne d’être HPI. C’est un peu pour eux, d’ailleurs, que j’ai lu ce livre après avoir écouté la conférence.
    Je me disais qu’il serait bien de faire part de mes observations à leurs parents, mais il n’est pas facile de savoir comment aborder le sujet.
    Avec cette lecture, je me sens plus armée pour en parler ouvertement.

  7. Un bel article très riche comme toujours Natacha.
    J’aime beaucoup te lire.

    Personnellement on m’a souvent demandé si j’étais HPI mais personnellement c’est une des questions que je ne me suis pas posée. Et je n’ai jamais fait de tests non plus en ce sens.
    J’ai du mal avec les cases et les mots qui, pour moi, limitent. J’aurai eu peur d’une certaine forme d’enfermement. Et je n’ai pas besoin de ça pour me sentir en décalage!

    J’ai fait passer des test à mon fils l’année dernière parce que je le sentais mal dans sa peau. Mais au final il l’a mal vécu. Et il n’en est pas ressorti grand chose.

    Toutefois je pense que dans certains cas ça peut être utile pour mieux comprendre une manière de penser, de réagir, d’être. Ca peut permettre d’avoir des clés pour mieux interagir avec ses proches ou ses enfants.

    Merci Natacha et très belle journée à toi
    Je t’embrasse

  8. Bonjour Marie,

    C’est un cheminement personnel : certaines personnes s’engagent dans une quête d’identité (souvent au mitan de la vie), d’autres n’en ressentent pas le besoin.

    J’espère que ton fils va mieux. La crise sanitaire est très difficile à vivre pour les enfants (et les évènements que vous avez eus à affronter ont dû aussi le fragiliser).

    Bonne journée, Marie 🔆

  9. Bonjour Natacha,

    Le travail personnel que j’ai fais avec une thérapeute et une sophrologue a changé pas mal de choses.
    J’ai pris conscience que j’avais fait un véritable burn-out maternel et que j’avais aussi énormément de violence en moi – une zone d’ombre pas facile à appréhender.

    Ça a eu un impact positif sur ma relation avec mon fils. La vie a repris des couleurs.

    Au plaisir.

  10. C’est une très bonne nouvelle, Marie ! ✨
    Je me souviens, en effet, de certains messages sombres pendant le confinement, et après.
    Je suis contente pour vous deux !
    😘

  11. Vers 23 ans ! Non, je ne me considère pas à haut potentiel !
    Non, cela ne change pas ma vie, elle est plutôt derrière moi 😂 (je suis une mamie)😉

  12. Bonjour Natacha,
    Ton article me confirme bien que je suis HP, même multipotentiel et hypersensible ! Cela me joue encore des tours et j’essaye de l’apprivoiser !
    Faudra que je passes un test pour être sûr ! Je n’en ai jamais fait !
    Je me reconnais beaucoup dans les traits de l’enfance et l’adolescence !
    Merci encore pour ton article qui résume bien la situation !
    J’espère que tu as passé de bonnes fêtes !
    Belles fêtes de fin d’année à toi

  13. Bonjour Vivien,
    je suis ravie que mon article t’ait été utile.
    Passer un test, oui, si tu en éprouves le besoin. Si tu vis bien comme ça, ce n’est pas forcément nécessaire. L’autodiagnostic suffit à beaucoup de personnes.
    Bonnes fêtes à toi aussi !
    Et merci pour ton abonnement sur Instagram.

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